Historique de l'école:
L'orphelinat
En 1852 Jeannette Augonnet, jeune infirme se consacre aux orphelins de ST-Amand et est aidée par une voisine ainsi que par l'Abbé Jacob. Il y a alors deux orphelins dans un modeste logement situé rue du Pont du Cher.
En 1853, deux autres orphelins sont adoptés. Tel fut le berceau de l'orphelinat de ST- Amand qui servira plus tard de refuge à 50 enfants. Le travail des deux femmes ne pouvant suffire à nourrir ces enfants qui, de 5 passèrent à 11 en 1853, une commission se constitue mais aucune redevance n'étant versée, un nouveau comité de demoiselles patronnesses s'organise. Chaque patronnesse adopte une orpheline à laquelle elle prodigue plus spécialement son attention.
En 1854, les 2 Directrices estiment que la direction devient trop lourde, se retirent et sont remplacées par les Soeurs de la Charité de Bourges.
Le développement de l'oeuvre impose bientôt aux administrateurs l'obligation de chercher pour l'orphelinat un autre local. L'immeuble occupé aujourd'hui par l'Ecole Jeanne d'Arc et appartenant à Mr Champdavid est choisi. L'oeuvre s'y transporta en 1856.
En 1860, d'importants travaux sont faits en vue d'une installation plus appropriée aux besoins toujours croissants.
La chapelle est bénie en 1863 par Monseigneur de la Tour d'Auvergne.
En 1863, suite aux décès de Messieurs Thévenin-Guérin et Charbonnier Clermorin, la commission cesse de fonctionner. L'administration reste entre les mains de Soeur Angèle. L'orphelinat connait alors une véritable crise: les orphelins âgées de 19 ans devant quitter l'Institution, les souscriptions n'étant pas renouvelées.
En 1965, la communauté des soeurs se retire.
ST-JOSEPH
En 1866, l'Institution déménage de la rue des vieilles prisons pour s'installer dans la propriété Luylier (il y a une entrée rue Emile Zola et une autre rue Nationale). St-Joseph était un établissement privé qui accueillait des jeunes filles de "bonne famille ". Une première chapelle modeste fut détruite et remplacée par une autre de style gothique bénie en 1876 .
Au 1er Janvier 1904, les religieuses sont expulsées suite à l'ordonnance d'Emile Combes (séparation Eglise -Etat). Toutes les maisons d'enseignement privé non autorisées doivent être fermées. Trois mois plus tard, les parents constituent une association dans le but de continuer l'oeuvre, ainsi le pensionnat rouvre ses portes sous la direction d'une religieuse sécularisée.
En 1905, Mme Champfrault (ou soeur St-Louis) assure la direction jusqu'en 1912 puis Marie Oudard lui succède jusqu'en 1919. A noter dans cette période que la restauration des stations du chemin de croix disséminées dans des familles de la ville, 13 ans plus tôt, fut une cérémonie émouvante présidée par Monseigneur Lorain.
Une simple annonce dans unjournal envoya vers l'école Mathilde Dagnac (1919-1941), ancienne religieuse. Appréciée de tous, elle suggère la création d'une association des anciennes élèves (25.06.1925 ) dont la 1 ère Présidente fut Mme Maugenest.
C'est en 1941 que les soeurs de la Charité reprennent la direction de l'école à l'école à l'époque en zone libre, Mère Solange Marie en était la Directrice.
Puis en 1960, Mère Saint-Louis, aidée par Soeur Marie de la Nativité dirige l'Etablissement. La mixité commence à faire alors son apparition, en primaire. La communauté des soeurs se retire en 1965, laissant la Direction à des personnes laïques.
En 1970, sous la Direction de Melle Virard, c'est la fusion entre le pensionnat St Joseph et l'école Jeanne d'Arc.
En 1971, suite à une panne de chaudière et ne pouvant faire face aux frais de réparation, le collège s'installe à l'orphelinat; le primaire ira à Jeanne d'Arc.
En septembre 1972, Mme Duchezeau prenait la direction des deux écoles. Après son départ à la retraite, deux directrices se sont succédées, Mme Rigolet et Mme Foster.
Malheureusement, le collège ferme définitivement en juin 1993. Il ne reste qu'un établissement privé à St Amand: l'Ecole Jeanne d'Arc.
Jeanne d'Arc
Les orphelines allaient à l'école Ste Marie (Paroisse St Roch). Monseigneur Lorain, archiprêtre de St Amand cherche un local plus proche de l'orphelinat; il n'était alors pas question de les scolariser à St Joseph où les élèves venaient de familles aisées.
L'ancienne maison d'Isabel Godin des Odonais (rue Hôtel Dieu) fut achetée par la famille Villepelet. Monseigneur y installa l'école qui devint celle de la paroisse.
Jeanne d'Arc était fréquentée par des enfants de milieu modeste. Madame Georges Villepelet fait construire trois classes que dirige Melle Marie Barré. Monseigneur Villepelet, héritier du bâtiment, en fait don au patronage St Augustin.
En 1925, Madame Vénat prend la direction de Jeanne d'Arc avec pour adjointe sa fille, Anne-Marie. Elles n'auront plus que deux classes à diriger. Puis, Anne-Marie succède à sa mère jusqu'en 1944.
Soeur Marie des Anges est directrice de l'institution de 1946 à 1963 et appartient à la congrégation des soeurs de la Charité de Bourges.
Vers les années 1954, Melle Jeanne Villepelet, institutrice très attachée à l'école, fait construire le jardin d'enfants St Louis ce qui permet d'augmenter les effectifs. Cette même personne reste pour tous, "l'âme de Jeanne d'Arc". Melle Léger est directrice de 1963 à 1971, date de la fusion des deux écoles (St Joseph- Ste Jeanne d'Arc). Madame Duchézeau prend la direction des deux écoles jusqu'en septembre 1989.
Rentrée 1989, l'école Jeanne d'Arc a pour directrice Madame Anne-Marie Galon. A la fermeture du collège en 1993, les locaux étant inoccupés, l'école Jeanne d'Arc déménage et s'installe place de l'église.
Madame Laure Tatet lui succède à la rentrée de 2003.
NB: A l'origine, la kermesse Jeanne d'Arc était une oeuvre de bienfaisance pour les jeunes filles de l'orphelinat St Amandois.